Docteur Andrei RADTCHENKO  - Доктор РАДЧЕНКО АНДРЕЙ АЛЕКСАНДРОВИЧ
 
rTMS
 
 
La stimulation magnétique transcrânienne (SMT) est une alternative à la sismothérapie, les anciens "électrochocs" tant décriés. La SMT donne de bons résultats surtout pour les malades atteints d'une dépression résistante aux traitements ordinaires.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   Allodocteurs:
 

Par Andrei Radtchenko | Publié le 23 Mai 2015

  • http://www.ch-esquirol-limoges.fr/Filieres-et-Departements/La-Recherche/La-Federation-de-la-Recherche-et-de-l-Innovation-en-psychiatrie/Thematiques/La-Stimulation-Magnetique-Transcranienne-Repetitive-rTMS-Etude-en-cours


Nous utilisons actuellement 10% de notre cerveau, et donc de notre intelligence. Il existe déjà de nombreux moyens de stimuler toutes nos fonctions cognitives (mémoire, langage, raisonnement, apprentissage, prise de décision, etc). Mais des études vont beaucoup plus loin, et ouvrent un infini champ des possibles.

  • Par Andrei Radtchenko | Publié le 20 Mai 2015


    Une récente étude britannique publiée sur le site Magstim a mis en évidence que dans certains cas de dépressions sévères (Major Depressive Disorder, ou MDD), utiliser des TMS (Transcranial Magnetic Stimulation) conduit à des effets durables et bénéfiques grâce à la plasticité du cerveau

  • Par Andrei Radtchenko | Publié le 24 Mars 2015


    Un petit appareil électrique portatif munis d'électrodes que l'on appose sur son front, on actionne le courant et voici nos idées noires chassées. Ce n'est pas de la science-fiction mais le prototype qu'une start-up américaine, baptisée Thync, compte commercialiser sous peu. Une possible révolution, même si l'usage de l'électricité est loin d'être une nouveauté.

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SMT versus dépression
 
Aux États-Unis (et sans doute ailleurs également), les antidépresseurs constituent la classe de médicaments la plus prescrite mais, même associés aux psychothérapies, ils ne permettent pas toujours de répondre parfaitement à toutes les formes de dépression. Leur action peut ainsi se révéler partielle, ou grevée de certains effets indésirables (notamment pour la libido). Les chercheurs s'efforcent donc de proposer d'autres traitements innovants (par exemple la luminothérapie). Parmi ces nouvelles approches, l'une des plus prometteuses est la stimulation magnétique trans-crânienne itérative (rTMS : repetitive trancranial magnetic stimulation), testée dans une étude américaine chez des patients souffrant de dépression unipolaire (« trouble dépressif majeur non psychotique »), définie par les auteurs comme une « intervention modulant l'activité de certains endroits du cerveau et circuits de neurones de façon non invasive par l'induction de courants induits. » Cette stimulation par des champs magnétiques pulsés fut délivrée quotidiennement, pendant au moins trois semaines, au cours d'une étude conduite selon la méthodologie propre aux essais thérapeutiques contrôlés (sham-controlled randomized trial). Et avec les modalités suivantes : stimulation en direction du cortex préfrontal gauche, pendant 37,5 minutes, à une fréquence de 10 Hertz, par des impulsions en trains de quatre secondes chacune, séparées par des intervalles de 26 secondes. Ces caractéristiques retenues (fréquence, localisation, durée d'application...) résultent de travaux préalables sur ce thème. Utilisée comme « monothérapie », cette technique originale présente, selon cette étude, « une efficacité thérapeutique statistiquement significative » (donc supérieure à un effet placebo). Et les autorités sanitaires américaines (Food and Drug Administration) ont récemment « approuvé le recours à la rTMS pour traiter des épisodes dépressifs majeurs (unipolaires) chez des patients adultes n'ayant pas répondu au traitement antidépresseur (médicamenteux). » Si le mode d'action de cette forme de « magnétothérapie » reste encore à préciser, on peut supposer qu'il s'apparente au phénomène de « réinitialisation » en informatique, comme peut-être aussi l'électro-convulsivothérapie ?Mark SG et coll. : Daily left prefrontal transcranial magnetic stimulation therapy for major depressive disorder. Arch Gen Psychiatry 2010; 67 (5) : 507-516.
 
La stimulation magnétique transcrânienne testée dans la douleur
 
L’utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive semble prometteuse dans le traitement de certaines douleurs chroniques. C’est ce que démontrent les derniers travaux de l’équipe INSERM U 987, coordonnés par le Dr Nadine Attal et soutenus par le comité scientifique de la Fondation Apicil contre la douleur.
 
En 1980, Merton et Morton montrent que la stimulation électrique transcrânienne permet de stimuler les aires motrices du cerveau humain à travers le scalp. Ils détectent ainsi l’intérêt de ce type de technique, mais aussi soulignent son aspect douloureux. Quelques années plus tard, Barker met au point un nouveau type de stimulateur indolore et atraumatique. Il délivre un champ magnétique intense et bref qui induit un courant transitoire capable de dépolariser les structures nerveuses excitables voisines et de se propager.La stimulation magnétique transcrânienne peut être délivrée de manière répétitive. Cela permet de moduler l’excitabilité corticale et d’obtenir une inhibition ou une facilitation, selon les paramètres de stimulation utilisés.Elle a été utilisée essentiellement pour le traitement de certaines dépressions graves. Différents travaux ont montré que la stimulation magnétique transcrânienne répétitive au niveau moteur peut avoir un effet antalgique, par exemple en cas de douleur neuropathique ou centrale chronique grave. Sa limitation principale est la brièveté de son efficacité. Mais des séances quotidiennes répétées peuvent induire un soulagement durable de la douleur. C’est ce que montrent les récents travaux de N. Attal et coll. dans le cadre de patients ayant des douleurs liées à des anomalies du contrôle fonctionnel de la douleur, comme la fibromyalgie, le syndrome du colon irritable ou les stomatodynies par exemple. L’efficacité de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive peut se maintenir pendant une durée prolongée d’un an après une induction d’une séance par jour pendant cinq jours, puis une séance hebdomadaire et enfin bimensuelle puis mensuelle. La stimulation magnétique transcrânienne répétitive apparaît ainsi comme une technique très prometteuse, probablement avec des indications larges, encore du domaine de la recherche.
 
 
 
STIMULATION MAGNETIQUE TRANSCRANIENNE
 
La stimulation magnétique transcrânienne (TMS) est une technique d'investigation du système nerveux qui possède, en applications répétées, un potentiel thérapeutique, notamment en psychiatrie. Les effets physiologiques et neuroendocriniens induits par la TMS répétée chez l'animal sont voisins des effets entraînés par les antidépresseurs. En particulier, la TMS semble modifier la libération de neuromédiateurs impliqués dans les états dépressifs (sérotonine, dopamine). Ces propriétés ont fait proposer la TMS répétée comme un traitement potentiel de la dépression. Plusieurs études randomisées en ont maintenant évalué les effets dans cette indication et montrent le plus souvent des résultats statistiquement significatifs, bien que cliniquement parfois modestes. Cependant, les effets thérapeutiques dépendent de divers paramètres comme l'excitabilité corticale et le métabolisme cérébral régional, qui généralement ne sont pas pris en compte. En dehors de la dépression, les essais portent sur un nombre réduit de malades. Dans la schizophrénie, la TMS a permis de montrer des anomalies de l'excitabilité corticale, et d'améliorer la symptomatologie, supprimant par exemple la perception des hallucinations auditives. La maladie de Parkinson, les tics et le syndrome de Gilles de la Tourette, les troubles obsessionnels compulsifs et la manie ont également fait l'objet d'essais prometteurs mais préliminaires. Des études randomisées plus larges doivent maintenant évaluer les différents paramètres intervenant dans les effets thérapeutiques, de façon à optimiser la procédure de traitement et de mieux comprendre la physiopathologie de divers troubles neuropsychiatriques.
 
 
 
HISTORIQUE
Faraday (1831) : découverte de l’induction
–Pollacsek et Beer (1900) : dispositif électromagnétique pour traiter la dépression et les névroses
–Barker et al. (1985) : mise au  point d’un appareil capable de produire une dépolarisation du cortex humain
 
PRINCIPE
•Courant électrique alternatif
•Induction d’un champ magnétique  changeant
• Va franchir les tissus
•Courant  électrique local
•Action directement sur les neurones
•Les effets seront variables selon le
–Type de stimulation
–Type de neurones
 
DONNEES PHYSIQUES
Courant dans la bobine: 10000 A
 
L’intensité du champ magnétique induit:
1-3 tesla (= IRM=60 fois le champ magnétique terrestre)
SMT
–Utilisation de la SMTr dans le traitement de la dépression:
–Hoflich G. et al.,  Human Psychopharmacology 1993; 8:361–5.
 
MODALITES
·  Zone d’action
–Empirique
–Stéréotaxique guidée par l’IRM (Brainsight)
 
•Géométrie de la bobine (« coil ») :
–Bobine en 8: champ magnétique plus focalisé
 
•Fréquence:
–HF- « activatrice », 1Hz < ע  ≤ 100Hz
–LF  - «inhibitrice» 0.1Hz < ע ≤ 1Hz
 
•Intensité
 
•Durée des trains d’impulsion
 
•Intervalle de repos entre deux trains de SMTr
•Impulsions par séance
 
•Energie - le seuil moteur (SM) :
§énergie délivrée par l’appareil SMT capable d’activer une région du cortex moteur d’un muscle défini, par ex. l’abducteur court du pouce
 
•L’intensité du champ magnétique appliqué :
§ en pourcentage par rapport au seuil moteur ( p. ex. 110% du SM)
 
INDICATIONS
 
Psychiatrie
Dépressions (rTMS)
Manie
Hallucinations, schizophrénie
TOC
 
Neurologie
Dystonie
Douleurs
Parkinson
Epilepsie
 
DEPRESSION
Stimulation CDLFG à hautes fréquences
Inhibition  CDLFD à basses fréquences
Potentialisation de la pharmacothérapie
Comme traitement alternatif (versus pharmacothérapie ou ECT)
 
SMT, EFFETS BIOLOGIQUES
 
Chez l’homme:
Débit sanguin cérébral
Métabolisme du glucose
Stimulation du système limbique, au niveau de l'hippocampe postérieur, via l'activation des neurotransmetteurs, dopamine et sérotonine
Modification de l’excitabilité neuronale dans l’hippocampe (Levkovitz 1999)
 
Chez l’animal:
Neuroendocriniens: axe thyréotrope et corticotrope (Czeh B. et al.,  2002; Post et al., 2001.)
Libération de la dopamine (Keck M.E. et al., 2002) et de la sérotonine (Juckel et al., 1999)
Sensibilisation des récepteurs aux neurotransmetteurs (Maeda F. et al., 2000, Clin Neurophysiol, 111: 880-805), diminution des 5HT2R et augmentation des Beta-adrenergiques en frontal (Ben-Shachar D. et al.,1999. Brain Res. 816(1):78-83) 
Production des facteurs de neuroprotection (Muller M.B. et al., 2000)
 
 
SMT: OBJECTIVE PAR l’IRMf
Changement de la perfusion lors de la SMTr
Changement de la perfusion du cortex moteur lors d’un mouvement volontaire
SMTr: L’EFFET PEUT ETRE OBJECTIVE PAR l’EEG
SMTrHF AMELIORATION DE LA MEMOIRE VERBALE
 
Image-Guided TMS
AVANTAGES
Facilité d’utilisation
Innocuité
Ni anesthésie, ni curarisation
Patient est conscient et participe activement à son traitement
Ambulatoire possible
Codification de ses paramètres n’ayant pas encore fait l’objet d’un consensus.
 
CONTRE-INDICATIONS
•Corps intracrâniens conducteurs
•Pacemakers
•Clips métalliques ou autres implants électroniques
•Sonde d’entraînement intracardiaque
•Pompes (pompe à insuline)
•Traumatismes crâniens
•Hypertension intracrânienne
•Antécédents personnels de comitialité
•Grossesse
 
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
•Neuroleptiques, les anti-dépresseurs ou toute substance abaissant le seuil épileptoïde.       
•Benzodiazépines: arrêt 2 semaines avant les TMS (modifient l’excitabilité corticale
•Patients traités depuis longtemps par benzodiazépines, une dose maximale de 20 mg d’oxazépam, ou équivalente, pourra être tolérée afin d’éviter les phénomènes de sevrage
•Si nécessaire, un autre anxiolytique, comme l’hydroxyzine (Atarax)
•Médicaments non psychotropes : autorisés dans la mesure où ils n’entraînent pas d’effets inhibiteurs corticaux ou de modification du seuil comitial.
 
 
EFFETS SECONDAIRES
•Céphalée transitoire (sensible aux AINS)
•Gêne locale
•Crise convulsive pour SMTrHF (< 1%), mais risque réel à partir de 25Hz
•Troubles auditifs possibles
 
 
 La stimulation magnétique au secours des dépressions rebelles
 
Le gouvernement américain vient de donner son accord à la mise sur le marché d'un stimulateur cérébral non invasif dans le traitement de la dépression. Recommandé en cas d'échec du traitement pharmacologique, cet appareil délivre des pulsions magnétiques à travers la boîte crânienne.Le système "NeuroStar" avalisé par la Food and Drug Administration consiste en une stimulation magnétique transcrânienne, des décharges électriques de faible amplitude qui, à leur tour, provoquent l'allumage des cellules cérébrales."Nous ouvrons une ère de la médecine totalement nouvelle", a résumé le Dr Mark George, de l'Université médicale de Caroline du Sud, Charleston.
 
Cette approche a été approuvée exclusivement pour des patients n'obtenant aucun soulagement de leur premier traitement par antidépresseurs. Elle n'entraîne pas les mêmes risques que les électrodes implantés, ou les électrochocs.
Alors que le besoin d'approches innovantes est grand - au moins un patient dépressif sur cinq est résistant au traitement- la question est de savoir quel bénéfice peut offrir l'appareil magnétique.
Pour celà, les Instituts nationaux de santé américains mènent de leur côté une étude sur 260 patients, dont on attend les résultats préliminaires dès l'an prochain.
 
Quantifier le bénéfice est important, étant donné le prix de cette technique (de 6.000 à 10.000 dollars, selon le nombre de traitements dont le patient a besoin), a observé le Dr Philip Janicak, du Centre médical de l'Université Rush de Chicago, qui a participé à l'étude.
 
Les neuroscientifiques utilisent le depuis des années dans leurs recherches sur le cerveau. Placez un aimant très puissant au-dessus d'une zone spécifique du cerveau, celle qui contrôle la motricité, par exemple, et votre bras peut soudainement et involontairement se mettre à frapper. Au-delà de cet effet spectaculaire, on sait que les impulsions magnétiques déclenchent l'activité cérébrale.
 
La question était de savoir comment exploiter cette activité de façon à améliorer une dépression. est étudié dans le rétablissement après un accident vasculaire cérébral, et dans d'autres désordres cérébraux.
"Personne ne pensait que ça pourrait marcher. C'était une idée folle. Je devais le faire à 6h du matin, avant que les vrais scientifiques arrivent", se souvient le docteur George en riant. Mais, "le cerveau est un organe électrique", ajoute-t-il pour en expliquer la logique. "L'électricité est le carburant du cerveau".Pour traiter une dépression, les psychiatres pointent l'aimant sur la partie gauche de la tête, à hauteur du cortex préfrontal.
 
Comme chaque cerveau est différent, ils visent d'abord le haut de la tête pour trouver la région qui contrôle la motricité d'un patient, avant de se déplacer prudemment de 5cm. Puis, le NeuroStar envoie environ 3.000 pulsations par minute pendant 40 minutes, un traitement effectué à raison de cinq fois par semaine environ, sur six semaines. La théorie est que la stimulation des cellules cérébrales du cortex préfrontal provoque une réaction en chaîne provoquant à son tour la stimulation très profonde des régions du cerveau impliquées dans l'humeur.
 
Le NeuroStar s'est montré sans danger: les patients de l'étude NeuroStar n'ont souffert ni d'attaque cérébrale, ni de problèmes de mémoire, comme peuvent provoquer un électrochoc, ni d'autre réaction corporelle, se plaignant uniquement de migraines.
 
La FDA a autorisé l'appareil après avoir ciblé une petite partie des patients initialement enrôlés: 164 personnes pour qui le traitement par antidépresseurs a échoué, mais pas ceux qui étaient le plus résistants au traitement.
 
Environ 24% des personnes ayant bénéficié du avaient un meilleur score selon l'échelle de dépression après six semaines, comparé aux 12% traités par placebo. Et pour quelques uns, l'amélioration a été spectaculaire: traité sans succès pour une dépression récurrente depuis l'adolescence, Steve Newman, 60 ans, en était arrivé à envisager des électrochocs.
 
Après deux semaines de traitement, Newman se demandait encore s'il avait reçu le placebo quand, tout à coup, son état s'est amélioré considérablement. Une amélioration vérifiable sur les échelles. "J'étais éveillé. J'étais là présent", raconte-t-il. Newman continue à recevoir une "dose d'entretien", environ une fois par mois.
APThe Associated Press
 
TOC réfractaire : quelle efficacité et quelle tolérance de la stimulation magnétique transcranienne répétitive ?
 
La stimulation magnétique transcranienne répétitive (SMTr) est une technique récemment introduite pour traiter différents troubles psychiatriques. Ses effets dépendent en partie de la fréquence de la stimulation et de l'aire cérébrale stimulée. Une étude ouverte a évalué son rapport efficacité/tolérance chez 24 patients atteints d'un trouble obsessionnel compulsif (TOC) réfractaire. La SMTr du cortex préfrontal à faible fréquence durant trois semaines a permis d'améliorer significativement le tableau clinique avec une tolérance satisfaisante. Cette technique peut avoir des effets bénéfiques dans le TOC.
 
Chae J et coll. : Efficacy and safety of repeated TMS in the treatment of refractory obsessive-compulsive disorder. 22nd European College of Neuropsychopharmacology (Istambul, Turquie) : 12-16 septembre 2009.
 
 
INFORMATION SUR LA rTMS
LA STIMULATION MAGNÉTIQUE TRANSCRANIENNE ; site du Docteur F. RACHID 
LA STIMULATION MAGNÉTIQUE TRANSCRÂNIENNE EN PSYCHIATRIE; DOCTEUR D. SZEKELY
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